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Salle des Armes

Salle des Armes

Salle des Armes

Le deuxième Vicomte de Pindela, Vicomte Lobo Machado Melo e Almada, est né le 23 avril 1852 à Guimarães et il est mort le 14 avril 1922 à Famalicão. Il a étudié à Coimbra, étant bachelier en droit, écrivain et généalogiste. Professionnellement il a suivi une vie diplomatique, ayant exercé les fonctions de Gouverneur des Îles S. Tomé e Principe, Ministre Plénipotentiaire dans La Haye et, plus tard, Ambassadeur de Portugal à Berlin. C’est lui qui arrive à convaincre l’Empereur Guillaume II d’Allemagne à visiter le Portugal en 1905, époque marquée par une énorme tension politique national et international.

Il a hérité le titre de Vicomte, par donation de son père, et de la maison Pindela, localisée dans le quartier de S. Tiago da Cruz, appartenant à la ville de Vila Nova de Famalicão. Il a rencontré des hommes illustres de la culture, politique et diplomatie de l’époque, comme Eça de Queirós, Ramalho Ortigão, Conde de Ficalho et Alberto Sampaio. Son ami, poète et diplomate António Feijó, a été un des visiteurs le plus assidu de Pindela.

Au cours de sa vie il a assemblé une importante collection d’armes, avec lesquelles il a décoré les espaces de sa Maison.

C’est Margarida Helena Felgueiras Cardoso Martins de Meneses – la troisième Vicomtesse de Pindela – qui a proposé la vente de la collection d’armes du deuxième Vicomte de Pindela au Président du Conseil des Ministres, cette proposition va transiter vers le Ministère de l’Éducation National et des Finances, lequel va intervenir auprès de Alfredo de Guimarães et possiblement auprès de l’Ingénieur Duarte do Amaral.

En 1942, les pièces finissent par intégrer le musée Alberto Sampaio, ayant, en 1959, transitées vers le Palais Ducal de Bragança.

Cette collection, composée principalement d’armes blanches, feu et d’éléments d’armature a été «une des plus grandes collections privées d’armement réunis au Nord du Portugal au XIXe et début du XXe siècles» (BARROCA, Mário Jorge 2000 Armamento medieval no espaço português, p. 261).